LA PAGE LIBRE, auto-éditions militantes

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Histoires putes, de Kai Cheng Thom

Publié le 16 décembre 2024.

Kai Cheng Thom est poétesse, militante, médiatrice, travailleuse spirituelle, ex-travailleuse du sexe, ex-thérapeute. C'est une femme trans canadienne d'origine chinoise.

Ces deux poèmes sont issus du recueil Falling Back in Love With Being Human. Letters to Lost Souls, publié par The Dial Press en 2023.

Elle dédie sa vie à cette mission : « témoigner de la beauté et la bonté essentielles qui résident dans chacune des personnes de cette planète. Vivre avec la connaissance que tout le monde est à la fois digne d’amour et capable d’aimer. Embrasser la croyance révolutionnaire que chaque être humain – qu’importe à quel point il peut être détestable ou horrible – est intrinsèquement sacré » (pp. 3-4).

Les lettres qui composent ce recueil, écrites au plus fort de la pandémie de Covid-19, tentent d’honorer cette mission en s’adressant à celles et ceux qui l’ont blessée, pour qui elle ressent de la colère, de la haine, du mépris. Les deux lettres sélectionnées ici sont issues de son expérience de travailleuse du sexe.

Titres originaux : « to the goddess of whores and all her children » (pp. 83-85), « to the johns » (pp. 89-92). J’ai choisi de franciser les prénoms pour respecter la métaphore filée sur les saints chrétiens, et d’utiliser le féminin exclusif pour les putes et le masculin exclusif pour les clients afin de refléter les statistiques et la position de Kai Cheng Thom elle-même, en tant que femme recevant des hommes.

Trans. Une exégèse, d'Éris

Publié le 24 novembre 2024.

J’ai écrit ce texte en mai. Je pensais le publier en juin. Le contexte politique m’en a découragé. Mais je me rends compte qu’il n’y aura plus de « bon moment », si par « bon moment » j’entends un moment de relatif répit militant.

Alors je fais ce que je fais de mieux : des textes longs, sur le temps long. Je ne suis pas bon·ne dans l’urgence et ça n’est pas grave : nous avons aussi besoin de temps. De place. De réflexion. Continuer de creuser le sillon affectif et théorique de nos vies queer est aussi un geste antifasciste

Filles monstrueuses. Mères féministes, boucs émissaires, et la dignité intrinsèque des petites filles, de Clementine Morrigan

Publié le 20 août 2024. Version originale publiée le 24 juillet 2024.

Cette brochure est la traduction d’un texte intitulé « Monstrous Daughters. On feminist mothers, scapegoats, and the inherent dignity of little girls » publié par Clementine Morrigan sur son blog le 24 juillet 2024.

Il fait suite à une série de quatre textes intitulés « Incest: part X », publiés du 5 mars au 17 avril 2024, dont la traduction est également disponible sur La Page Libre.

Les exergues sont du traductaire. Des retours à la ligne ont pu être ajoutés.

Inceste. Sortir du royaume de l'irréalité, de Clementine Morrigan

Publié le 20 août 2024.

Cette brochure reprend une série de quatre textes intitulés « Incest: part X » publiés par Clementine Morrigan sur son blog du 5 mars au 17 avril 2024. Les titres des parties correspondent aux sous-titres de chaque texte. Les exergues sont de moi (traductaire), et j'ai également ajouté quelques notes contextuelles. Des retours à la ligne ont pu être ajoutés, sur la suggestion de MelloW, que je remercie pour ses corrections ainsi que, plus largement, pour les discussions et les échanges à ce sujet. Merci également à L., T., C. et bien d'autres pour le labeur commun afin de sortir du royaume de l'irréalité.

Le sous-titre de la brochure est un choix du traductaire.

Briser les règles. Une immersion intime dans le cheminement de Transbienne T4T à Voidpunk et au-delà, de Kali

Comme l'ont mis en scène les sœur Wachowski dans Matrix, transitionner, c'est suivre le lapin blanc : et dans son terrier sans fond, qui sait ce qu'on peut trouver... Kali nous livre son parcours, comment sa transition transféminine l'a menée à remettre en question non seulement le genre, mais la sexualité, et a exposé l'arbitraire et la vanité de ces catégories.

« Dur de ne briser qu'une seule règle »...

« Il suffit de ne pas violer ». Réflexions sur les violences sexuelles intracommunautaires, d'Éris

Il suffit de ne pas violer, vraiment ? Ce texte analyse comment cette rhétorique, qui a été nécessaire un temps, contribue à maintenir la culture du viol en alimentant l'idée selon laquelle le viol serait monstrueux et anormal, et non une conséquence matérielle de rapports sociaux institués.