LA PAGE LIBRE, auto-éditions militantes

Qu'est-ce que la Page Libre ?

La Page Libre est un projet de lieu militant qui a pris l'eau, et une édition joyeusement anarchiste qui vogue au gré des vagues.

Les textes publiés ici sont soit écrits maison, soit traduits, soit extraits de livres. Les autaires sont évidemment toujours crédité·e·s.

Le site et son contenu sont sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA : usage et remixage permis, en citant la source, à l'exclusion d'utilisations commerciales et à condition de publier le travail final sous une licence analogue.

Écriture inclusive

Si vous avez déjà parcouru les textes publiés, vous aurez remarqué que La Page Libre fait certains choix en matière d'écriture inclusive qui peuvent paraître déstabilisants. En voici des usages, expliqués.

  • Le bon vieux point médian, « · » : on ne le présente plus, il révèle la double marque du masculin et du féminin pour ne pas souscrire à l'invisibilisation de ce dernier. Exemple : « aucun·e », « iels sont réveillé·e·s », « les survivant·e·s ».
  • La terminaison épicène « aire » : au lieu de la terminaison inclusive qui redouble le féminin avec le masculin, (par exemple « auteur·ice », « agresseur·euse »), La Page Libre fait le choix, partout où cela est possible, de calquer la terminaison de termes épicènes tels que « colocataire » ou « bibliothécaire ». Exemple : « autaire », « agressaire ».
  • Le pronom « iel(s) » et ses variations : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, nous choisissions de décliner « iels » comme « elle » (« elle a une voiture, celle-ci est à elle » et non « il a un vélo, celui-ci est à lui »). Ce qui donne : « ciels qui habitent ici ont une voiture et un vélo : iels sont à iels. ».

Dernières publications

Écrire comme une survivante d’inceste / Writing like an incest survivor | Jeudi 10 octobre 2024, 18h30 à l'Impasse

Clementine Morrigan et une écrivaine indépendante queer et anarchiste survivante d’inceste. Il y a quelques mois, elle a commencé à publier des textes racontant son expérience en tant que survivante d’inceste en lutte avec ce qu’elle nomme le royaume de l’irréalité, un monde fantoche dans lequel l’inceste ne s’est jamais produit et auquel sa famille, ainsi que toutes les personnes qui participent au déni systématique de l’inceste, fait semblant de croire.

J’ai traduit certains de ses textes en français, et en voyant qu’il se passait des choses par ici, elle m’a dit hey, ça te dit que je vienne à Toulouse et qu’on fasse un truc ?

Alors voici : nous vous proposons une discussion ayant pour thème le fait d’écrire sur l’inceste mais aussi d’écrire en tant que survivant·e d’inceste. Clementine parlera du processus d’écriture de ses textes récents et du backlash auquel elle fait face, mais aussi des conséquences positives.

La discussion se déroulera en anglais, avec un interprétariat vers le français. Les questions pourront être posées en anglais et en français.

  • Date : Jeudi 10 octobre à 18h30
  • Lieu : L'Impasse (1 impasse Lapujade, 31500 Toulouse)
  • Sans inscriptions
  • Télécharger les brochures : Inceste et Filles monstrueuses
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[BAF] Lecture et discussion entre personnes concernées par l'inceste | 19 septembre 2024

Nous proposons une discussion entre personnes concernées par l'inceste sur la base d'une série de textes publiés originellement en anglais par Clementine Morrigan, Traduits sous forme de brochures. Morrigan est une autrice canadienne anarchiste survivante d'inceste et connue principalement pour son militantisme anti-cancel. La première brochure, « Inceste. Sortir du royaume de l'irréalité » parle du climat incestuel qui régnait dans la famille de Morrigan, du refus de voir les choses, de la dissociation et enfin de l'ostracisation des incesté·e·s, courante dans les familles incestueuses. La seconde, « Filles monstrueuses. Mères féministes, boucs émissaires, et la dignité intrinsèque des petites filles » décrit la façon dont sa mère a instrumentalisé le féminisme pour justifier sa non-intervention et le rejet de la souffrance de sa fille, jusqu'à en faire une figure presque maléfique. Dans ces récits, nous retrouvons beaucoup d'échos, lointains ou proches, de nos vies, mais aussi un regard analytique et critique qui donne des mots, crée du commun et participe à notre prise de conscience et notre guérison.

  • Date : Jeudi 19 septembre à 18h30
  • Lieu : Bibliothèque Anarcha-Féministe (Au Chat Noir, 33 rue Antoine Puget, 31200 Toulouse)
  • Sans inscriptions
  • Télécharger les brochures : Inceste et Filles monstrueuses
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