Qu'est-ce que la Page Libre ?
La Page Libre est un projet de lieu militant qui a pris l'eau, et une édition joyeusement anarchiste qui vogue au gré des vagues.
Les textes publiés ici sont soit écrits maison, soit traduits, soit extraits de livres. Les autaires sont évidemment toujours crédité·e·s.
Le site et son contenu sont sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA : usage et remixage permis, en citant la source, à l'exclusion d'utilisations commerciales et à condition de publier le travail final sous une licence analogue.
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Écriture inclusive
Si vous avez déjà parcouru les textes publiés, vous aurez remarqué que La Page Libre fait certains choix en matière d'écriture inclusive qui peuvent paraître déstabilisants. En voici des usages, expliqués.
- Le bon vieux point médian, « · » : on ne le présente plus, il révèle la double marque du masculin et du féminin pour ne pas souscrire à l'invisibilisation de ce dernier. Exemple : « aucun·e », « iels sont réveillé·e·s », « les survivant·e·s ».
- La terminaison épicène « aire » : au lieu de la terminaison inclusive qui redouble le féminin avec le masculin, (par exemple « auteur·ice », « agresseur·euse »), La Page Libre fait le choix, partout où cela est possible, de calquer la terminaison de termes épicènes tels que « colocataire » ou « bibliothécaire ». Exemple : « autaire », « agressaire ».
- Le pronom « iel(s) » et ses variations : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, nous choisissions de décliner « iels » comme « elle » (« elle a une voiture, celle-ci est à elle » et non « il a un vélo, celui-ci est à lui »). Ce qui donne : « ciels qui habitent ici ont une voiture et un vélo : iels sont à iels. ».
[Livre] Mieux gérer nos conflits, d'Éris
Manifeste pratique et politique à propos de violence intracommunautaire
« Nous ne sommes pas près de sortir des logiques répressives et autoritaires dans lesquelles nous baignons. Nous n’y sommes pas prêt·e·s non plus d’ailleurs. Il faut pourtant que nous nous y efforcions, parce que la société dans laquelle nous voulons vivre, libérée des oppressions, nécessite que nous agissions également sur cela.
Ce que nous portons, ce que toutes les personnes engagées dans des luttes anti-carcérales, anti-autoritaires et de justice transformatrice portent ou doivent porter, ce ne sont pas quelques réformes cosmétiques ou des outils « pour faire bien » : c’est un changement de paradigme. »
À mi-chemin entre manifeste et guide, Mieux gérer nos conflits défend des manières d'affronter les crises et conflits au sein d'un groupe en s'affranchissant des réflexes de polarisation et d'exclusion. Il contient une partie diagnostique et une partie pratique, et s'adresse à tous les groupes (associations, collectifs, groupes affinitaires ou d'ami·e·s...) désirant s'organiser de façon plus durable et égalitaire.
Après avoir été diffusé à prix libre de la main à la main, il est toujours disponible gratuitement en téléchargement et désormais au prix de 13 € dans certaines librairies indépendantes.
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Dernières publications
Éloge de la déception. Politiques affectives de la dissonance cognitive, d'Éris
Publié le 26 mai 2025.
La dissonance cognitive peut être résumée ainsi : il s'agit de l'expérience psychologique d'une incongruité entre nos valeurs et nos actes, qui crée une sensation de malaise que nous tentons spontanément de résorber.
Ce texte argüe que la façon dont nous résorbons ce malaise a des conséquences politiques importantes.
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Je ne veux plus être innocent. Pour la fin des catégories identitaires dans nos réflexions autour de la justice communautaire, d'Éliot Astrée
Publié le 6 mai 2025 (envoyé en avril).
Éliot Astrée est plasticien, auteur et zinester. Il milite dans des collectifs queers et féministes.
Dans cette brochure, il parle du droit au respect et au soin de toutes les personnes, « coupables » ou non, à travers son expérience de call-out.
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